Deterrence and its Discontents

En anticipation de la publication de son livre consacré à la dissuasion nucléaire, David Barash (co-écrit avec Judith Eve Lipton) critique dans cet article la notion de dissuasion nucléaireDavid Barash, « Deterrence and its Discontents », Skeptic, 31 mars 2018, en la distinguant du concept plus général et prévalent de « dissuasion » qui lui semble naturel. Il souligne en effet que la puissance des armes nucléaires et leurs capacités de destruction vont changer la dissuasion classique de nature, et non pas de degré.

Son analyse repose sur plusieurs arguments :

  • L’impossibilité de fixer des limites aux capacités de destruction suffisantes pour dissuader.
  • Le manque de crédibilité de toute menace de destruction massive.
  • La vulnérabilité des systèmes d’armes consacrés aux tactiques de contre-force.
  • Préjuger de la rationalité de l’adversaire lui semble invraisemblable.
  • L’incompatibilité de la dissuasion avec les théories de la guerre juste.
  • L’impossibilité de prouver son efficacité pendant la Guerre froide et les conséquences potentiellement fatales pour l’humanité d’un seul échec de la dissuasion.
  • L’incapacité de la dissuasion nucléaire à satisfaire les ambitions géopolitiques des pays qui y recourent.

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