La crise en Ukraine, dans laquelle Moscou a abondamment mis en avant sa puissance militaire, fait oublier que l’armée russe est dans un état transitoire qu’il pourrait lui être difficile de quitter, compte tenu des tendances économiques et démographiques du pays. Mais le nucléaire sanctuarise la Russie, qui profite, dans ses rapports avec l’Europe, de la répugnance de celle-ci à recourir aux leviers de force.
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