Un précédent dossier consacré à l’espace dans cette revue il y a un peu plus de dix ans mettait l’accent sur les transformations profondes que semblait subir l’activité spatiale. Le statut des grands programmes spatiaux dans les politiques nationales ou, pour l'écrire différemment, l’implication déclinante des États dans les activités spatiales étaient perçus comme le nouveau point sensible qui allait décider des équilibres sur le long termeVoir X. Pasco, « La transformation des activités spatiales », Revue Géoéconomie, n° 20, hiver 2000-2001, pp. 27-48.. Une décennie plus tard, il semblait opportun de vérifier si cette impression, alors diffuse, pouvait être confirmée, nuancée, voire démentie par les faits et les chiffres.

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