Le récent appel d’offres australien pour 12 sous-marins à propulsion conventionnelle, finalement remporté par le français DCNS, a été l’occasion pour le Japon de proposer, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, ses matériels à l’export. Malgré l’échec des sous-marins de classe Sōryū, l’entreprise Mitsubishi Heavy Industries a démontré sa volonté de se projeter à nouveau sur des marchés étrangers. La nouvelle politique de défense japonaise renoue avec la volonté d’affirmer une défense forte qui est le point de départ du renouveau de la base industrielle et technologique de défense (BITD) nationale.
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